Qui suis-je?

Patrice RICHARD

Je m’appelle Patrice RICHARD. Plutôt que de vous dire qui je suis, je souhaite partager ici quelques bribes de mon parcours.

Normand d’adoption, j’ai grandi en Champagne dans le parc naturel de la forêt d’Orient, berceau des Templiers et des romans Arthuriens.
Attiré depuis l’enfance par la nature et la spiritualité, j’ai passé ma prime enfance à jouer dans la forge familiale, à grimper aux arbres ou me cacher dans le foin pour observer une nichée de chouettes, bercé par les mythologies celtiques et scandinaves. Lorsqu’on jouait aux cow-boys et aux indiens, je me souviens maintenant que mes camarades se battaient pour être Shérif ou chef des Sioux. Pour ma part, j’étais toujours l’homme médecine !

Adolescent, j’étais attiré par le Dalaï-Lama autant que par les druides, les inuits ou les aborigènes, tandis qu’au lycée on me surnommait Sitting-Bull à la suite d’un exposé défendant la cause indienne. Les sociétés traditionnelles m’ont toujours inspiré le plus profond respect, et alors que je rêvais d’ethnologie, j’ai finalement fait carrière dans l’industrie.

Vers 24 ans, en marge de mon activité professionnelle, j’ai commencé à étudier l’astrologie occidentale et divers arts divinatoires.

 En 2004, à la suite d’un burn-out et d’une hospitalisation en soins intensifs, j’ai entrepris un long travail de développement personnel et commencé à étudier pêlemêle la radiesthésie, la lithothérapie, le Reiki Usui, la flamme violette, l’aromathérapie et l’alimentation selon Hildegarde de Bingen.

Un jour de 2006, le programme du centre bouddhiste local (dont j’ignorais jusqu’alors l’existence) arriva « par hasard » dans ma boite aux lettres. Interessé mais n’y comprenant pas tout, je le laissai de côté. Puis je reçu le programme suivant, annonçant l’initiation du Bouddha de médecine à venir. Envahi par un grand frisson, la chair de poule sur les bras, je saisis le téléphone pour prendre des renseignements. Leur faisant part de ma surprise d’avoir reçu le programme, ils me répondirent que j’avais bien dû le demander car ils ne le diffusaient qu’aux membres !

Recevoir une initiation n’est pas quelque chose à prendre à la légère, aussi cela requiert un engagement. C’est ainsi que j’ai commencé à suivre les enseignements bouddhistes avant de prendre refuge et recevoir un an plus tard, en 2007, l’initiation du Bouddha de Médecine tant attendue. Cette initiation fût sans conteste l’une de mes expériences de vie intime les plus fortes.

En 2007, j’ai découvert la médecine tibétaine au travers d’un livre du Dr Tenzin Chödrak, ancien médecin du Dalaï Lama. Cette lecture provoqua une joie intense : C’était une évidence, je devais absolument étudier Sowa Rigpa ! J’ai alors commencé à dévorer tous les livres sur le sujet, puis j’ai intégré en 2008 la 1ère promotion française de médecine tibétaine au sein de l’International Academy for Traditional Tibetan Medicine au monastère Sakya Drogon Ling.

Dès le 1er jour, je fût frappé par la pertinence du Dr Nida lisant les urines des élèves. Comment l’urine pouvait-elle révéler autant d’informations ? 

Huit ans plus tard, à la demande du Dr Nida, j’eu la grande joie de publier mon premier livre en français : « l’Art tibétain de l’analyse d’urine » sous le nom que le Dr Nida m’avait donné : Pawo Dorje.

J’ai ainsi eu la chance de bénéficier de l’enseignement direct du Dr Nida Chenagtsang, tant dans le cursus de médecine traditionnelle et la mantra-thérapie que dans la tradition spirituelle du Yuthok Nyingthig, et le bonheur de l’accompagner 2 fois au Tibet oriental, pour apprendre et pratiquer auprès des médecins de l’hôpital régional de médecine tibétaine de Xining et de l’hôpital de médecine tibétaine et mongole de Malho, aller à la rencontre des nomades des grasslands et leur offrir des soins en pleine nature.

Dr Nida Chenagtsang

Dr Nida Chenagtsang

Médecin et yogi tibétain
Cofondateur et directeur médical de l’International Academy for Traditional Tibetan Medicine, devenu depuis Sorig Khang International
Cofondateur de l’institut Ngakmang pour la sauvegarde et la préservation de la culture spirituelle laïque tibétaine.

 

Mon diplôme de praticien Sowa Rigpa obtenu en 2013, j’ai créé mon cabinet de soins en janvier 2014.

Depuis je ne cesse d’enrichir ma pratique de soins :

  • par des approfondissements en médecine tibétaine Sowa Rigpa auprès du Dr Nida ou du Dr Machik en France ou en Europe,
  • par des échanges lors de congrès internationaux de Sowa Rigpa en Europe et en Asie. J’ai ainsi eu l’honneur et le réel plaisir de donner des conférences:
    • à Innsbruck (Autriche) en 2012 et 2013,
    • à Katmandu (Népal) ne 2014,
    • à Tallinn (Estonie) en 2016,
    • à Singapour en 2019.
  • par des retraites spirituelles du Yuthok Nyingthig
  • par l’étude et l’intégration d’autres pratiques, telles que: